Il y a quelques fois des inconnus qui ne le sont pas tout à fait. Avant de rencontrer Julie sur la berge de la rivière d’où elle venait de sortir son kayak, je l’avais vue sur une photo de M. Philippe Rachiele dans l’édition du 12 juin 2015 du journaldesvoisins.com. On l’y voyait à pieds, rue Somerville, tirant son kayak monté sur de petites roues vers la rivière. Monsieur Rachiele n’était surement pas le premier à la photographier. Elle m’a dit avoir eu un photographe talentueux comme compagnon pendant une période de sa vie.
Julie est originaire de la région de Sherbrooke où elle avait déjà pris goût à l’eau. Aujourd’hui résidente d’Ahuntsic, elle habite Montréal depuis plus d’une vingtaine d’années, mais aimerait retourner en Estrie à sa retraite, possiblement en commençant par un petit chalet.
Elle travaille depuis de nombreuses années au siège social d’une importante entreprise québécoise comme adjointe administrative. Son emploi étant sans doute exigeant, la pratique du kayak et le contact avec la rivière constituent pour elle de véritables moments de ressourcements. « Ça coute pas mal moins cher qu’une thérapie! » m’a-t-elle confié.
Sa soirée sur la rivière devait avoir été particulièrement agréable ce jour-là : faible vent, ciel magnifique et absence de hors-bords pour troubler sa quiétude. Ayant moi-même déjà pagayé entre le Parc Beauséjour et le kiosque de location de kayak de l'ARAC derrière l’école secondaire Sophie-Barat, je peux confirmer que certains dimanches sont beaucoup moins zen quand la circulation motorisée devient lourde.
Ça me ferait plaisir de recroiser Julie cet été, mais sur la rivière cette fois.