Gisèle P.

Enseignante de piano à la retraite et grande amatrice de musique, Gisèle a grandi dans le secteur Sault-au-Récollet, rue St-Firmin, où sa famille a habité de 1955 à 1968. Enfant, elle a étudié à l’École Saints-Martyrs-canadiens.

Avec un mari qui a fait carrière dans la vente et obtenu plusieurs promotions, elle a déménagé plus d’une douzaine de fois, y compris à Toronto. Jusqu’à tout récemment, elle habitait Anjou.

L’enseignement de la musique, qu’elle a longtemps pratiqué à domicile, lui a ainsi permis d’avoir sa propre carrière tout en élevant ses enfants. Elle a notamment été liée au CÉGEP de St-Laurent, au Collège Marie-Victorin et à des écoles à Beloeil et Granby. Le temps que je me choisisse un angle pour la photo ci-dessous, j’ai d’ailleurs constaté qu’elle avait conservé des aptitudes d’enseignante méthodique et attentive lorsqu’elle et son amie Nicole ont pris place au piano pour répéter un morceau à quatre mains.

Ensemble, elles animent, avec l’aide de quelques autres résidents, un groupe amical de personnes qui se réunissent quelques fois par année pour chanter, sans répétitions. Les organisateurs choisissent, impriment et distribuent des textes de chansons françaises à l’intention de ces regroupements, qui peuvent parfois atteindre jusqu’à 130 participants.

En plus des séances des Dimanche en musique à la Maison Symphonique, Gisèle assiste à plusieurs autres concerts. C’est ainsi qu’elle a connu certaines des salles du réseau Accès Culture. Elle préfère toutefois la sonorité de certaines églises qui rendent mieux justice à la musique.

Si vos pas vous mènent un jour aux Jardins Millen et que vous entendez un air mélodieux au piano, ce sera peut-être bien elle qui en jouera!

Gisèle et Nicole au piano

Nicole T.

C’est le lendemain de l’inauguration d’un bout de rue piétonnière sur l’Avenue Park Stanley que j’y ai rencontré Nicole et son amie Gisèle. Ces deux dynamiques retraitées sont toutes deux propriétaires de condos aux Jardins Millen. Nicole m’a d’ailleurs affirmé qu’elle a été la toute première à acquérir une unité de ce projet quand il a été lancé. Son choix était déjà fait. Elle appréciait le concept, la proximité du métro et le quartier, ayant été résidente d’Ahuntsic dans les années 60 avec ses parents, rue Séguin.

Voyez comme les temps changent : jeune fille, elle a fait philo 1 et philo 2 au Collège Marie-Anne, une école normale pour filles. À l’époque, les sœurs de Ste-Anne qui y enseignaient considéraient que Nicole avait le talent requis pour entreprendre des études poussées en piano. Elle a plutôt choisi la voie du travail social et y a fait carrière. Aujourd’hui composante de la CSDM, cette même école accueille une clientèle régionale d’étudiants déterminés à reprendre leurs études ou à les continuer dans un contexte plus favorable à leur réussite. Il faut voir la foule qui y descend de l’autobus 121 : elle compte des représentants du monde entier!

Autre signe de changement important, Nicole a connu les derniers jours de l’Hôpital St-Jean-de-Dieu, qui était alors surpeuplé de patients dont un bon nombre n’étaient pas à leur place. Dans les années 70, au moment même où cette institution prenait le nom d’Hôpital-Louis-Hyppolite-Lafontaine, ou plus familièrement Louis-H, le virage ambulatoire commençait.

Nicole vivait jusqu’à récemment à Outremont. Elle a une fille, qui habite aujourd’hui en Suisse. Ayant gardé son amour pour la musique, elle s’est liée à Gisèle, professeure de piano à la retraite, dès son arrivée aux Jardins Millen. Vous pourrez en savoir plus sur leurs projets musicaux communs en lisant le texte sur Gisèle.

Ces deux dames sont aussi sympathiques que dynamiques.

Nicole T.