Contrairement à tous les gens que je vous ai présentés à ce jour, je connaissais un peu Christine pour l’avoir croisée dans le cadre de ligues de tennis récréatives et joué quelques parties avec elle. En fait, c’est elle qui m’a cordialement fait signe au passage, alors qu’elle prenait une marche avec son chien Charlie dans le Parc Raimbault pendant que j’y recherchais des volontaires. Je me suis dit pourquoi ne pas lui demander de poser pour mon projet?
J’ai ainsi appris qu’elle travaille à St-Laurent près de l’aéroport, elle occupe un poste de gestionnaire environnement, santé et sécurité dans une entreprise de services aéronautiques. Elle a depuis peu emménagé dans Cartierville pour s’en rapprocher. Elle se rend maintenant travailler en vélo une partie de l’année. Une bonne portion de ce trajet, de l’Avenue O’Brien jusqu’aux abords de la Place Vertu, se fait aujourd’hui sur des parcours cyclables bien aménagés. Il lui reste tout de même à franchir l’Autoroute 40 par Côte-Vertu, ce qui donne un bon 10km aller au total. Ça vous garde une femme bien en forme!
Vous serez possiblement surpris d’apprendre qu’on puisse étudier en environnement en Alberta. C’est ce qu’a fait Christine à l’Université de Calgary. Il faut dire qu’il y a bien des employeurs dans le secteur privé qui doivent se préoccuper d’environnement, que ce soit par volonté interne ou par pression sociale. Pendant une bonne dizaine d’années, elle a été une grande voyageuse, en partie pour le travail, mais aussi pour l’aventure. C’est ainsi qu’après l’Ouest canadien, elle est partie au Chili pour faire de la longue randonnée en montagne. Combinant le plaisir et la nécessité, elle y a même été guide en haute montagne.
C’est l’arrivée de sa fille qui l’a ramenée à Montréal, sa ville natale. Ayant été baptisée à l’Église de la Visitation de la Bienheureuse-Vierge-Marie, où ses parents se sont mariés et où son grand-père a chanté, revenir dans cet arrondissement où elle a toujours de la parenté est en quelque sorte un retour aux sources.